[Voyage] Herping en Nouvelle Galles du Sud - Australie

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La Nouvelle Galles du Sud est un territoire aux milieux variés : zones de montagnes rocailleuses, forêts denses humides et savanes sèches s'y mélangent en quelques centaines de kilomètres. Les reptiles et amphibiens y sont particulièrement nombreux, avec une prédominance des agamidés et des scincidés.

Par Florian Denis pour La Ferme Tropicale.

Les Pogona sont bien spur les animaux que les terrariophiles rêvent de voir en Asutralie ! Ici, Pogona barbata.
Pogona barbata est une grande espèce, atteignant plus de 60 cm.
Le comportement arboricole des Pogona barbata est surprenant. Les spécimens descendent thermoréguler au pied d’un arbre, et grimpent à plusieurs mètres de haut à la moindre alerte.
Biotope typique de Pogona barbata. Nous sommes loin du milieu désertique rocailleux que l’on s’imagine pour ce genre !
Varanus varius est une autre « star » de la terrariophilie, mais très abondant en Nouvelle Galles du Sud.
Varanus varius.
Les milieux agricoles secs sont un des biotopes de Varanus varius…
…mais on le trouve également en milieu montagneux ou en forêt plus dense.
Certains reptiles s’adaptent bien à l’activité humaine. Ce spécimen a été observé en plein camping, cherchant des restes au mileu des barbecues…
…tout comme cet énorme Egernia major, qui vivait sous les cuisines et sortait chaque soir à la même heure ramasser les restes du dîner des campeurs.
Amphibolurus muricatus est un petit agame commun dans les montagnes.
Biotope d’Amphibolurus muricatus.
Dans ce même biotope, on trouve de nombreux scincidés, comme le très beau Ctenotus taeniolatus…
…ou encore les magnifiques Liopholis whitii.
Liopholis whitii juvénile.
Egernia cumminghami est un scincidé massif.
Arpenter les route montagneuses de nuit permet de rencontrer de nombreux geckos nocturnes…
Comme par exemple Underwoodisaurus milii.
Underwoodisaurus milii.
Ou encore Diplodactylus vittatus.
Pour observer Strophurus williamsi, il faut sortir tard dans la nuit et observer les arbres.
Les yeux de Strophurus williamsi sont impressionnants.
Coup de chance, ce Phyllurus platurus a été observé en plein jour, en train de dormir dans une crevasse.
Tympanocryptis est un autre petit agame des milieux montagneux rocailleux.
Tympanocryptis diemensis.
Ce Tympanocryptis diemensis a une coloration très particulière.
Tympanocryptis diemensis et son écaillure épineuse.
Sur les côtes, et même en plein Sydney, il est facile d’observer Intellagama lesueurii.
Avec la chaleur, Intellagama lesueurii devient très rapide et craintif.
Diporiphora nobbi ne sort que pendant les fortes chaleurs. Il n’est pas rare de les observer se chauffer en plein soleil à plus de 35°C.
Diporiphora nobbi, visiblement une femelle pleine.
Diporiphora nobbi, juvénile thermorégulant à découvert en plein chemin.
Ces deux Eulamprus quoyii se disputaient un territoire dans un duel impressionnant de head-bobbing !
Eulamprus quoyii.
Lampropholis delicata.
Silvascincus murrayi se rencontre dans des zones beaucoup plus humides.
Biotope de Silvascincus murrayi.
Malheureusement, l’abondance des animaux les rend difficile à éviter par les automobilistes.
Étrangement, on observe de nombreuses Litoria caerulea dans les murets et les rocailles…
…mais également dans les toilettes de camping, profitant des insectes attirés par la lumière.
Les amphibiens sont nombreux en milieu anthropisé. Ici, Litoria peroni.
Litoria tyleri.
Les reptiles ne sont bien sûr pas le seul attrait de l’Australie. Les kangourous y sont omniprésents…
…vraiment très TRÈS omniprésents !
Les amateurs d’oiseaux y trouvent aussi leur compte. Les cacatoès Cacatua galerita y sont extrêmement nombreux, ainsi que de nombreuses espèces étonnantes.
Quant aux arthropodes, ils sont aussi nombreux qu’incroyables. Cette Astracantha minax est une belle découverte.
Dolophones conifera, une araignée au camouflage surprenant.
Eriophora transmarina, une grosse araignée nocturne.
Eriophora transmarina avec une proie.
Les mâles Eriophora transmarina se laissent pendre près des toiles des femelles.
Latrodectus hasseltii, la célèbre veuve noire, appellée Redback spider par les australiens.
Espèce non identifiée.
Lycosa godeffroyi.
Les cigales australiennes (Psaltoda plaga) font un vacarme parfois à la limite du supportable, pouvant même provoquer des acouphènes !
Pendant une dizaine de jour durant l’été, on peut assister à une transformation explosive des cigales Psaltoda plaga, et trouver en une nuit plusieurs centaines d’individus sur chaque arbre… ou sur chaque tente dans les campings !
Une étonnante sauterelle non identifiée.

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